dimanche 10 mai 2015

Célébration du 8 mai 1945

A l'occasion du 70e anniversaire 
de la libération de la France, notre
musée des Beaux-Arts a organisé une
exposition sur cette période.

J'y ai amené MaxiPirate qui aime
l'histoire en général et cette époque en 
particulier (notamment pour ce qui concerne
les chars et les avions).
Nous y avons vu des affiches, la photo de l'hôtel de ville surmonté du drapeau nazi, même si le maire de l'époque, Léonce Vieljeux refusa de l'y installer.

Avec la Seconde Guerre mondiale, Léonce Vieljeux s’emploie à résister aux exigences des Allemands présents dans sa ville. Ainsi, le dimanche , un lieutenant allemand se présente à lui afin de hisser un drapeau hitlérien sur l’hôtel de ville. Le maire de La Rochelle lui répond alors : « Colonel (de réserve) dans l'armée française, maire d'une grande ville, mon honneur d'officier et ma dignité m'interdisent de discuter avec un officier subalterne, même s'il appartient à une armée victorieuse. Je n'exécuterai des ordres que s'ils émanent d'un officier allemand ayant un grade au moins égal au mien ».
Ce premier acte de résistance fut suivi par une opposition systématique à l’affichage de la propagande nazie. Le , il est destitué de ses fonctions de maire puis expulsé de sa ville du 17 juin au 2 novembre 1941.
Revenu à La Rochelle, il est arrêté par la Gestapo le 14 mars 1944, pour avoir protégé la fuite de deux de ses ouvriers. Avec d'autres résistants, il est transféré à Poitiers, à Fresnes et arrive au camp de concentration de Schirmeck dans le Bas-Rhin, près de Strasbourg, le 29 avril 1944. Dans la nuit du 1er au  ils seront abattus d'une balle dans la nuque. Léonce Vieljeux avait 79 ans (source : Wikipédia).


Cette table présente les rations de nourriture autorisées pour un adulte, le pain par jour, la viande et le fromage par semaine, et le reste (pâtes, riz, beurre, vin...) par mois. J'ai fait remarquer à MaxiPirate que la ration mensuelle de pâtes correspondait à juste la moitié du paquet qui fait un (ou parfois deux) repas familial !


Cette vitrine présentant des tenues de prisonniers de camp de concentration était particulièrement émouvante.
Émouvant fut aussi le récit de cette visiteuse, venue avec son père âgé de 92 ans, dont le frère,à 24 ans, prêtre et professeur, avait été arrêté et déporté sur dénonciation d'un élève.

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