Paris ... en filles

Mercredi dernier, de bon matin "à l'heure où blanchit la campagne" aurait dit le poète, ma soeur Constance et moi sommes parties par le premier train (5 h 40 !) en direction de la capitale pour y retrouver sa fille (ma nièce) Ciss et y voir ensemble une exposition incontournable sur Balanciaga (j'y reviendrai).

Trois petites heures de train plus tard, nous arrivions à Paris qu'une averse venait d'arroser. Après une petite pause et un bon café chez Ciss, nous avons rejoint les "Docks en Seine" où avait lieu l'exposition :

Conçu par les architectes JAKOB+MACFARLANE, le projet remet en valeur le bâtiment industriel de Georges Morin-Goustiaux et tire son inspiration des différents flux du site : la Seine et les promenades sur les berges du fleuve.
La structure en béton conservée est recouverte d’une nouvelle peau facettée en acier et verre sérigraphié, appelée « Plug-Over » en surplomb de la Seine. La volumétrie du « Plug-Over »se déploie en arborescence à partir de la trame existante (Source : là).

Une fois la visite de l'exposition sur Cristobal Balanciaga (et celle de "Comme des garçons") achevée et un déjeuner bienvenue (et délicieux, merci Ciss !), nous sommes reparties en direction du quartier où toute couturière a de quoi devenir folle ... ou dépensière : Barbès ! Il y a là un nombre incroyable de magasins de tissus, tant qu'on ne sait plus où donner de la tête. Heureusement, Ciss, en habituée, connaît les bonnes adresses : Sacrés coupons, les Coupons de Saint-Pierre... Le principe : des coupons de 3 m à prix variables, mais toujours de bonne affaire, sachant que ces tissus proviennent parfois de grands couturiers ! Il est aussi possible de ne prendre que la moitié du coupon.

Pour ma part, j'ai craqué pour six coupons qui devraient me permettre de faire : deux robes, une jupe, trois hauts, le tout pour 50 € ! Qui dit mieux ! Il n'y a plus qu'à s'y mettre à présent !

 1 - damassé (coton) - 2 - imprimé (coton) - 3 - dentelle

 4 - piqué (coton) - 5 - jersey (coton) - 6 - imprimé (coton)

C'est la pendule qui a eu raison de ce shopping textile et laissant ma soeur et ma nièce continuer leur ballade, j'ai dû reprendre le métro vers 17 h pour rallier la gare et reprendre mon train à 18 h 15.

Ce fut une agréable (mais trop courte) journée que nous nous sommes promis de réitérer une autre fois. Merci les filles, c'était super !